La nouvelle ministre de la Culture Audrey Azoulay s'est d'abord rendue à L'Armitière, la librairie phare de Rouen, dirigée par Matthieu de Montchalin, également président du Syndicat de la Librairie Française, qui regroupe toutes les librairies indépendantes de France.
Les librairies françaises, un paradis vu de l'étranger
Le gérant de L'Armitière a profité de la venue ministérielle pour dresser un tableau presque idyllique de la situation des librairies en France, assurant que les libraires étrangers voient notre pays comme « un paradis ». Et le dirigeant d'insister sur les trois forces des librairies : leur implantation en centre-ville, « qui fait de la librairie le premier acteur culturel », la diversité de l'offre et les équipes mobilisées pour tisser des relations avec les clients et « qu'aucun algorithme ne pourra remplacer ». Matthieu de Montchalin a également salué les réformes du gouvernement pour faciliter l'accès au livre.
Des félicitations adressées au gouvernement et sur lesquelles Audrey Azoulay n'a pas manqué de rebondir, assurant « que le livre a tout de suite été une priorité du gouvernement. Le livre, c'est l'élément fondateur de la compréhension du monde et de l'accès à la connaissance ».
Une décision salutaire pour les librairies
La ministre, devant un auditoire acquis à sa cause, a également vanté la dernière décision en date : le relèvement des seuils des marchés de fournitures de livres non scolaires.
Concrètement, jusqu'ici, les bibliothèques devaient passer par un appel à concurrence pour tout marché public excédant 25 000€. Ce seuil a été relevé à 90 000€. En-dessous de ce montant, les collectivités, qui gèrent les bibliothèques publiques, sont dispensées de mesures de mise en concurrence et de publicité et peuvent s'adresser à la ou les librairies de leur territoire.
Une décision qualifiée « d'exception » pour la ministre et importante pour les librairies quand on sait que les marchés publics non scolaires représentent en moyenne 13% de leur chiffre d'affaires.
Audrey Azoulay s'est ensuite rendue au musée des Beaux-Arts pour la soirée de lancement de la troisième édition du festival Normandie Impressionniste, qui se déroule jusqu'au 26 septembre.
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L' impressionnant dispositif de sécurité en centre-ville dès 14h00 (des centaines de CRS et Policiers) confirme l'impression de gâchis (ce coût de centaines de milliers d'euros pour la sécurité de quelques politiques) permanent de l'argent public, rien d'autre à protéger que l'inauguration d'un festival impressionniste?
Au secours...