Au terme de huit heures de délibérations, la majorité des juges du Tribunal suprême brésilien (STF) a rejeté en pleine nuit un recours présenté jeudi par le défenseur de Mme Rousseff qui réclamait l'annulation de la procédure.
Les députés ont donc ouvert vendredi une assemblée plénière marathon de trois jours pour statuer sur le sort de la dirigeante de gauche, accusée par l'opposition de maquillage des comptes publics.
La séance a commencé par la lecture du résumé des faits par le secrétaire de la Chambre basse, après laquelle son président, Eduardo Cunha, a annoncé que la séance serait axée sur les accusations contenues dans le rapport de la commission spéciale présenté la semaine dernière et qui recommandait l'impeachment de la chef de l'Etat.
L'opposition devra rallier dimanche, jour du vote crucial, les deux tiers de vote de la chambre basse (342 sur 513) pour que la destitution de la présidente soit soumise à l'approbation du Sénat.
Dans le cas contraire, la procédure serait automatiquement enterrée et Mme Rousseff sauverait son mandat.
En cas de vote défavorable des députés, la situation deviendrait extrêmement critique pour Mme Rousseff.
Il suffirait en effet, courant mai, d'un vote à la majorité simple des sénateurs pour prononcer sa mise en accusation.
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