Lionel Messi, la star du Barça, risque de suivre ce tirage un peu déprimé devant sa télé. Le quintuple Ballon d'Or rêvait de remporter la C1 pour une deuxième année consécutive, exploit qui n'a plus été réalisé depuis le grand AC Milan des années 1989 et 1990.
Mais Antoine Griezmann, avec un doublé mercredi soir pour l'Atletico (2-0 au retour après avoir perdu 2 à 1 le quart de finale aller), a mis fin à cette quête catalane.
Diego Simeone, l'entraîneur gourou de "l'Atleti", refuse en dépit de cette performance, de se placer parmi les favoris pour la suite: "Ce ne sera pas facile pour nous, City a une incroyable puissance financière et le Real et le Bayern ont pour eux leur histoire."
Mais le technicien argentin conclut dans son style pugnace: "Pour l'Atletico, figurer parmi les quatre meilleurs est un pas important et nous en voulons plus." Clin d'oeil volontaire ou pas, "Nous en voulons plus" était le label accolé par le PSG en anglais ("we want more") sur ses réseaux sociaux avant le quart de finale - fatal aux Parisiens - contre Manchester City...
Les statistiques ne plaident pas en faveur de l'Atletico en cas de rencontre contre le Real sur la scène européenne: 1 victoire seulement contre 1 nul et 4 défaites, dont celle, cinglante, en finale de la C1 en 2014. Un très bon souvenir pour le Real, qui avait remporté sa "Decima" en s'imposant 4-1 contre l'Atletico.
- City, un bon tirage ? -
Mais la devise des Colchoneros l'assure: "Il ne faut jamais cesser d'y croire."
En cas de choc Atletico-Real, il y aura du duel de buteurs en perspective: "Grizi" va trouver à qui parler avec Cristiano Ronaldo, dans une forme olympique, qui reste sur un triplé et en est à 16 buts, soit à une unité de son record en une saison de Ligue des champions (17, en 2013-2014).
Et vu de France, un tel match aurait une drôle de saveur: Griezmann verrait dans le camp d'en face son ami Karim Benzema, dont il devra compenser l'absence à l'Euro-2016, la Fédération française ayant décider d'écarter "KB9" en raison de sa mise en examen dans la fameuse affaire du chantage à la sex-tape.
L'Atletico et le Real espèrent sans doute s'éviter et tirer plutôt Manchester City, néophyte à ce stade de la compétition. Un adversaire à ne pas sous-estimer, Kevin De Bruyne ayant montré son flair devant le but aux dépens d'un PSG qu'on disait taillé pour le dernier carré.
Personne ne voudra en revanche du Bayern Munich, avec sa force de frappe incarnée par les Thomas Müller, Franck Ribéry et Kingsley Coman, et qui après l'élimination de Barcelone, se pose en favori de l'épreuve.
Les demi-finales auront lieu les 26 et 27 avril pour la manche aller, les 3 et 4 mai pour le volet retour. La finale aura lieu à Milan le 28 mai, 13 jours avant le début de l'Euro-2016 en France.
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