Les festivals dédiés aux "musiques amplifiées" (electro, rap, pop, métal, rock, reggae) sont très dynamiques alors que ceux consacrés à la chanson, musiques traditionnelles et du monde, jazz et blues ont eux "connu plus de disparitions que de créations", selon ce panorama établi par la Sacem (société des auteurs, compositeurs et éditeurs), l'Irma (centre d'information et de ressources pour les musiques actuelles) et le CNV (centre national de la chanson des variétés et du jazz).
Globalement, le "secteur résiste dans un contexte de compression des budgets publics" avec un "solde net" de 132 créations entre 2013 et 2015 (350 créations pour 218 disparitions), ajoute ce document établi pour la troisième année consécutive.
Ce panorama recense 1.887 festivals de musiques actuelles en France en 2015.
Les musiques amplifiées représentent 32% des manifestations, devant le jazz, blues et musiques improvisées (24%), ceux réunissant plusieurs genres (22%), les musiques traditionnelles et du monde (15%) et la chanson (7%).
Une autre tendance relevée dans cette étude sur la période 2013-2015 est le développement du modèle entièrement payant. Sur les créations observées, plus de la moitié (58%) sont en effet des festivals payants et seulement 12% des modèles gratuits. Un festival français sur deux est aujourd'hui entièrement payant, un sur quatre est "partiellement payant" et un sur cinq gratuit.
Les festivals ont généré 155 millions d'euros de billetterie en 2015, soit "30% de la billetterie du spectacle vivant dans les musiques actuelles", conclut cette étude publiée au troisième jour de la 40e édition du Printemps de Bourges, qui se poursuit jusqu'à dimanche.
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