"Ce qui a surtout été décisif (dans la décision de se priver de lui, NDLR), c'est le comportement du groupe pendant le rassemblement (de mars). On a senti une grande harmonie. Sur le terrain, les joueurs se sont tellement bien comportés qu'on a estimé qu?il ne fallait pas prendre le risque de compromettre cet élan", se justifie M. Le Graët.
"Pendant l'Euro, on se serait retrouvé dans la situation suivante: Benzema réussit ou Benzema ne réussit pas. Or, c'est un collectif qui réussira ou qui ne réussira pas", poursuit-il.
Le patron du foot français admet que les révélations de Libération, où le nom de Benzema apparaissait dans une autre affaire, en tant que témoin, sans que le joueur du Real Madrid ne l'ait prévenu, "a compté dans notre réflexion".
"J'espère d'abord que cette affaire (de chantage à la sex-tape) débouchera sur un non-lieu pour Karim. Je le répète, j'ai beaucoup d'affection pour lui. Mais là, quand même, il a fait une sacrée bêtise", souligne M. Le Graët.
Le joueur du Real est mis en examen dans cette affaire de chantage à la sex-tape contre Mathieu Valbuena, son équipier en Bleu. Mercredi, au nom de l'exemplarité, M. Le Graët et le sélectionneur Didier Deschamps ont décidé de se passer de Benzema pour l'Euro.
"Didier a prévenu Karim. Il m'a dit qu'il était très, très, très triste", révèle encore l'ancien président du club de Guingamp.
M. Le Graët, qui trouve "que le traitement médiatique contre Karim a été trop fort", promet en outre "un jour" de montrer "le wagon de lettres racistes que j'ai reçues ces dernières semaines".
Concernant Valbuena, le dirigeant de la "3F" estime que "sa situation n'a rien à voir": "Il a toujours été sélectionnable. Son défi est sportif. Il consiste d'abord à redevenir titulaire à Lyon."
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