L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), chargée de contrôler le bon fonctionnement des sites nucléaires, aurait dû rendre sa décision sur le devenir de la cuve au second semestre de cette année. Il faudra finalement patienter plusieurs mois, car le programme d'essais mené par Areva et EDF sur cette pièce capitale de l'EPR de Flamanville est prolongé.
Pour mémoire, en 2015, une "anomalie sérieuse" avait été relevée dans la composition de l'acier utilisé pour le couvercle et le fond de la cuve, qui doit prendre place au coeur du réacteur nucléaire. La forte concentration en carbone à certains endroits conduit à des propriétés mécaniques moins bonnes qu'attendu, notamment une moindre résistance. EDF et Areva mènent en ce moment une batterie de tests pour en prouver l'étanchéité de la cuve. Ce n'est qu'ensuite que l'ASN rendra un avis.
"Les premières analyses effectuées sur deux pièces analogues à celles de l'EPR de Flamanville ont montré, sur l'une d'entre elles, une extension du phénomène de ségrégation carbone au-delà de la mi-épaisseur. Comme prévu dans la démarche initiale validée par l'ASN, les prélèvements de matière et les essais associés seront étendus aux trois quarts de l'épaisseur de la pièce concernée", précisent EDF et Areva, qui ont proposé d'étendre le programme d'essais à une troisième pièce "pour renforcer la robustesse de la démonstration".
Selon les deux groupes, la mise en service de l'EPR est toujours maintenue à fin 2018.
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