. REAL MADRID
Des demi-finales de Ligue des champions sans le Real, c'aurait été une anomalie: depuis la saison 2010-11, le club le plus titré de la compétition (10 Ligues des champions) est toujours au moins demi-finaliste, et enquille donc cette saison une 6e apparition consécutive dans le dernier carré européen. Cette année pourtant, le Real a semblé bousculé comme rarement. Peu en verve en championnat, avec une troisième place indigne de ses ambitions, il a en outre trouvé le moyen de perdre 2-0 sur la pelouse d'un adversaire inexpérimenté en quarts de finale, Wolfsburg, lors de la manche aller. Mais Cristiano Ronaldo a rappelé pourquoi il était l'un des tous meilleurs mondiaux en inscrivant un triplé lors du match retour, offrant à un stade Santiago-Bernabeu une "remontada" (remontée) tant désirée, et à son entraîneur Zinedine Zidane un second fait d'armes épique, dix jours après le Clasico remporté sur la pelouse du rival barcelonais (2-1). De quoi en faire un prétendant sérieux à la victoire finale: même sévèrement bousculé, le Real sait trouver les ressources pour l'emporter.
. MANCHESTER CITY
La saison dernière, l'invité vraiment surprise des demi-finales, la Juventus Turin, s'était immiscé jusqu'en finale de la compétition, défait avec les honneurs par un FC Barcelone injouable. Manchester City peut-il imiter cette performance? Le club sous pavillon émirati n'avait jamais atteint le stade des quarts de finale, mais a éliminé un Paris SG ambitieux mais méconnaissable grâce à sa recrue phare de l'intersaison, le Belge Kevin de Bruyne (2-2, 1-0). Les Citizens n'ont pas livré la plus belle ou la plus aboutie des prestations face au PSG, mais la Juventus n'avait pas non plus ébloui en quarts de finale la saison dernière face à Monaco (1-0, 0-0). Si le club anglais récupère son capitaine et défenseur central belge Vincent Kompany, blessé face à Paris, il pourrait se montrer plus solide défensivement et toujours aussi dangereux offensivement, grâce à ses flèches de Bruyne, David Silva et Sergio Agüero.
. BAYERN MUNICH
Après des huitièmes de finale dantesque, remportés de justesse face à la Juventus Turin (2-2, 4-2 a.p.), le Bayern Munich n'a pas tellement forcé pour passer l'étape des quarts. Il faut dire que le club bavarois avait hérité d'un tirage accessible, le Benfica Lisbonne contre qui il s'est imposé petitement 1-0 à l'aller avant de faire match nul au retour (2-2). Un résultat pas si serein, comme si les Munichois en avaient gardé un peu sous la semelle en vue des demi-finales. En tout cas, une tendance s'est confirmé face aux Lisboètes: le Bayern souffre à l'extérieur depuis qu'il est entraîné par Pep Guardiola, en 2013, et n'a gagné qu'un seul de ses huit déplacements en phase à élimination directe de C1 depuis que le Catalan est aux manettes. Un point à noter pour son futur adversaire...
. ATLETICO MADRID
Comme en 2014 - un bon souvenir pour le rival du Real Madrid puisqu'il s'agit de l'année de la 'Decima', la 10e Ligue des Champions de son histoire - la capitale espagnole aura deux représentants en demi-finales. L'Atletico a en effet fait tomber de son piédestal le tenant du titre Barcelone, apparemment intouchable mais qui a pris le bouillon au match retour sur un doublé du Français Antoine Griezmann (2-0, alors que le Barca avait gagné 2-1 à l'aller). Les Barcelonais avaient besoin d'inscrire un but lors du quart retour, mais la défense âpre et physique des 'Colchoneros' a muselé la 'MSN' du géant catalan. De quoi poser le décor pour son futur adversaire en demi-finales, programmées les 26 et 27 avril puis les 3 et 4 mai: l'Atletico n'a pas froid aux yeux, résiste sacrément bien à la pression et peut vite devenir injouable.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.