"En fin de journée, le ministère public a inspecté visuellement les bureaux", a indiqué l'avocat du cabinet d'avocats, Elías Solano, qui a estimé que la fuite de documents à l'origine du scandale des "Panama papers" était un "délit contre la sécurité informatique, que l'on appelle communément un hacking".
L'inspection n'est pas en lien avec les investigations sur le contenu même des documents ni avec les enquêtes dans les autres pays. Elle s'inscrit selon M. Solano dans le cadre de la plainte déposée par le cabinet spécialisé dans la domiciliation de sociétés "offshore" pour piratage et vols de documents.
"On cherche enfin les vrais criminels", a estimé auprès de l'AFP Ramon Fonseca, l'un des fondateurs du cabinet.
Cette inspection intervient une semaine après la révélation par des journaux du monde entier du scandale d'évasion fiscale dit des "Panama papers", basée sur quelque 11,5 millions de documents provenant du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca. L'enquête lève le voile sur un vaste système d'évasion fiscale impliquant hauts responsables politiques, sportifs ou milliardaires.
A travers le monde, plus de 214.000 entités offshore sont impliquées dans les opérations financières dans plus de 200 pays et territoires selon les révélations du consortium, qui couvrent une période de près de 40 ans allant de 1977 à 2015.
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