Interviewé à la sortie de la prison de Bruges (Belgique) où est incarcéré son fils, cet homme de 67 ans espère que celui-ci va "s'exprimer devant la justice".
"Il va être jugé", "c'est la justice", celui "qui a fait quelque chose, il doit payer", a-t-il déclaré, "j'espère que tout le monde va parler".
"Je sais pas comment les enfants sont rentrés (...) dans les magouilles comme ça, vraiment je ne comprends pas ce qui se passe dans leur tête", a-t-il ajouté.
Après son fils, arrêté le 18 mars, l'un de ses amis de longue date, Mohamed Abrini, soupçonné d'avoir participé aux attentats de Paris, mais aussi de l'aéroport de Bruxelles, a été interpellé vendredi.
"Malade", la père de Salah Abdeslam, a dit qu'il ne sortait "presque pas" actuellement, répétant qu'il est "triste".
"Moi je suis ici depuis 40 ans en Belgique, on était là, on était heureux, on était bien on sortait, on rigolait, maintenant on peut même pas sortir de chez nous", a-t-il déclaré.
Salah Abdeslam doit être remis à la France, mais la justice belge souhaite l'entendre au moins dans l'enquête sur une fusillade survenue à Bruxelles trois jours avant son arrestation.
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