De ses deux jours passés en Normandie, Nicolas Dupont-Aignan retient deux enseignements. Le premier : « On sent une coupure énorme entre les grandes villes et le territoire rural. On sent qu'il y a plus de différences entre Caen et Rouen et le reste de la Normandie qu'entre Caen et Rouen et Paris.» Le second : « Il y a une colère des maires des petites communes face à la folie de l'Etat qui les assassine. Avec la loi Notre, il y a une perte d'identité de ces communes, un abandon de la proximité. On concentre tout dans les grandes villes et on laisse crever les gens, c'est une aberration », assure celui qui sort d'un déjeuner avec une dizaine de maires sympathisants.
« Ordre et justice »
Après les constats vient le temps des mesures. Si d'aventure il était élu président de la République en mai 2017, Nicolas Dupont-Aignan appelle à une « révolution du bon sens ». Et cite pêle-mêle l'absence de réduction des dotations pour les communes de moins de 2000 habitants, l'arrêt « des économies de bouts de chandelles que je ne comprends pas », l'établissement de quotas laitiers ou le rétablissement des contrôles aux frontières. Et de résumer son programme en deux mots : « Ordre et justice ».
Et si son mouvement peine à dépasser les 5% dans les différentes élections où il présente des candidats, Nicolas Dupont-Aignan croit en sa bonne étoile, lui qui dénigre les trois grands partis – PS, Républicains et FN - qui « vivent tous les trois ensemble » : « Le jour où les Français vont connaître notre offre politique, quand ils vont voir qui nous sommes, je suis convaincu que nous aurons beaucoup de soutiens. » Il lui reste 13 mois pour réussir son pari.
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