Battue à l'aller (68-74), la SIG devait s'imposer d'au moins sept points pour marcher sur les traces de l'Elan Chalon, vaincu en finale en 2001 par le Maroussi Athènes. Elle a rempli le contrat, mais que ce fut dur de conserver l'écart nécessaire dans le dernier quart temps.
Elle aura maintenant l'occasion de briguer le titre les 22 et 27 avril contre le Galatasaray Istanbul ou Las Palmas qui s'affrontent dans l'autre demi-finale retour dans la soirée (21h30 française) en Espagne.
Chacune de ces deux équipes est coriace, mais ne représente pas pour autant un obstacle insurmontable pour Strasbourg, qui a déjà accompli le plus beau parcours de son histoire.
L'entraîneur Vincent Collet en rêvait, lui qui avait connu la joie d'un titre continental avec l'équipe de France en 2013, mais jamais de finale européenne en club.
En presque cinq ans à la tête de la SIG, l'ancien coach de Villeurbanne a vécu des satisfactions avec des victoires lors de la Leaders Cup et la Coupe de France 2015, mais beaucoup plus de désillusions avec trois échecs consécutifs en finale du Championnat de France de 2013 à 2015.
Après son élimination dès le premier tour de l'Euroligue, l'épreuve-reine, la SIG avait fait de l'Eurocoupe l'une de ses priorités.
A l'échelon inférieur, elle s'est muée en véritable machine à gagner à l'extérieur (5 victoires, 1 défaite) alors que les voyages ne lui réussissaient pas du tout en C1.
- Résistance à la pression -
Son aptitude à se transcender loin de ses terres lui a servi dans la cité alpine de Trente, où l'affaire semblait mal embarquée. A cause d'un départ chaotique, elle avait laissé des plumes au Rhénus contre une équipe qui n'a pourtant pas son expérience.
Néophyte en Europe, Trente ne dispute que sa deuxième saison en "Lega A", l'élite italienne, et reste dans l'ombre de l'équipe de volley locale, trois fois lauréate de la Ligue des champions de 2009 à 2011.
Au Palatrento, plein comme un oeuf, Strasbourg a pris le jeu à son compte d'entrée pour mener de six longueurs (12-6). Mais à cause d'un manque d'adresse et de ses difficultés à contenir David Pascolo, les débats se sont équilibrés.
L'ailier international italien a fait se lever la foule en répondant à un tir primés de Romain Duport juste avant la mi-temps (36-35). Tout était encore possible pour la SIG qui compensait son infériorité au rebond par son jeu collectif sous le cercle.
La muraille italienne a commencé à s'effriter au coeur du troisième quart-temps, lorsque Jérémy Leloup a apporté l'écart nécessaire pour la qualification (48-41) d'une flèche à longue distance. Grâce à Mardy Collins, les Strasbourgeois ont fait gonfler l'écart jusqu'à +19 (72-53) à six minutes du gong.
Mais les "Trentini", à l'agonie, se sont réveillés pour faire peser une lourde pression sur les Alsaciens qui s'en sont sortis tant bien que mal grâce à un mental d'acier.
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