Quelque 370 taxis ont été recensés à 9h30 par la police, avec parmi eux des Espagnols, des Bruxellois, des Marseillais, des Bordelais et des Parisiens, selon un photographe de l'AFP.
Vers 5h30, les taxis ont commencé par bloquer les dépôts de bus et de tramway de Toulouse ce qui a paralysé la circulation des transports en commun, a expliqué Stéphane Abeilhou, prédisant une "journée de blocus" lundi dans la ville rose.
Les taxis ont choisi Toulouse comme capitale de la contestation, selon M. Abeilhou, car ils ne se reconnaissent plus dans les grandes organisations à Paris qui "semblent avoir accepté la concurrence des VTC".
Vers 9h00, les services du tramway ont repris progressivement ainsi que celui des bus, selon le site internet de Tisseo. Les deux lignes de métro n'ont elles pas été concernées par le mouvement.
A la même heure, le Centre d'information routière (CRICR) recensait de très nombreux bouchons, en raison d'opérations escargots, notamment sur la rocade nord de la ville toulousaine et aux accès de la ville à la barrière de péage.
L'accès de l'aéroport de Toulouse-Blagnac était également très perturbé.
Les rocades à proximité d'Airbus étaient également bloquées, selon le photographe de l'AFP.
Mais le centre de la cité toulousaine n'a pas été affecté par le mouvement, selon la police.
La préfecture a tweeté avoir activé une cellule de crise.
Les organisateurs de ce mouvement, qui coïncide avec une réunion à Paris du ministre des Transports Alain Vidalies et de représentants des chauffeurs VTC et de taxis, annonçaient la présence lundi de plus de 1.000 de leurs collègues venus de toute la France.
"Nous souhaitons que ce mouvement soit historique. C'est une première manifestation uniquement en province", a souligné à l'AFP M. Abeilhou, constatant que le préavis a été déposé un matin et que quelques heures plus tard sa fédération apprenait qu'elle serait reçue le lundi après-midi par le ministère.
Selon M. Abeilhou, le préavis de grève déposé pour ce lundi précise que "le mouvement est illimité".
"Si dans la soirée nous n'obtenons pas satisfaction, nous reviendrons mardi", a-t-il prévenu, rappelant que leurs exigences portent sur la fin du statut de VTC et l'usage exclusif de la géolocalisation par les taxis. Ils réclament également le retour à la TVA à 5,5% et à la défiscalisation de la TIPP.
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