Pour ce déplacement à Bastia, les Marseillais ont eu quinze jours de préparation, et pour certains de cogitation, tant l'ambiance autour de l'Olympique de Marseille est devenue électrique au fil des semaines et des mauvais résultats, avec en point d'exclamation la claque prise à domicile contre Rennes (5-2) le 18 mars avant la trêve internationale.
L'entraineur de l'OM, Michel, fortement contesté, avait choisi de titulariser pour la première fois depuis son arrivée à Marseille Abou Diaby (après être entré en jeu le 18 mars) dans un 4-2-3-1 qui fut sans ressort.
"C'est difficile, on est frustrés, déçus, il faut vite réagir", a seulement confié Diaby à la fin du match, le seul joueur à venir parler au micro de Canal+.
Le scenario a tout eu du mauvais film pour l'OM. Dès la première percée de Kamano en 2e période, la frappe en angle fermé de celui-ci longeait la ligne de but avant d'être poussée dans les filets contre son camp par une intervention maladroite de Rekik (1-0, 46e).
A la suite de cette ouverture du score des Corses, les Marseillais n'ont fait que confirmer leur fébrilité. Sur une nouvelle course de Kamano qui allait révéler les failles de la charnière Rolando?Rekik, l'attaquant poussait Mandanda à la faute, donnant un penalty aux Bastiais transformé par Danic (2-0, 55e).
- Lass Diarra blessé -
Michel choisissait alors de renforcer son arsenal offensif en faisant rentrer Batshuayi à la place de Diaby et Lucas Silva en lieu et place de Djadjédjé. Ces modifications n'ont toutefois pas changé grand-chose au problème marseillais, à savoir un terrible manque de confiance.
Après la sortie de "Lass" Diarra sur blessure, remplacé par Alessandrini (65), les phocéens étaient même désorganisés. Et pendant que la défense prenait l'eau, Kamano, une nouvelle fois, adressait un long centre à Brandao, tout juste enlevé par Rolando (63e).
Bastia continuait à dérouler face à des Marseillais franchement à la dérive lorsque, contre le cours du jeu, Batshuayi, à la réception d'un centre d'Alessandrini, frappait en pivot pour tromper Leca (2-1, 77e).
Mais le cauchemar reprenait pour les Marseillais quelques minutes plus tard. Ils finissaient à dix après l'expulsion d'Alessandrini à la suite d'un coup de pied sur Djiku (85e).
Le mal est profond. Dès le départ du match, l'OM n'avait pas montré grand chose, débutant avec une certaine prudence en essayant de se cantonner à des transmissions de balles propres sans trop de fantaisie face à des Corses plutôt remuants. La première grosse occasion du match était d'ailleurs au crédit de Danic remettant le ballon en retrait à Kamano, qui en balbutiant son contrôle, a perdu son duel face à Mandanda (14e).
Et la vitesse des offensives bastiaises mettait rapidement en difficulté notamment la charnière centrale Rolando?Rekik. Un signe annonciateur de la déroute à venir.
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