Le 31 décembre dernier, dans un appartement du chemin vert, au nord de Caen, des gens font la fête. Vers 23h, l'un de leurs voisins frappe à leur porte pour se plaindre du bruit. Une conversation a lieu sur le palier, suivie d'empoignades et de bousculades. Le voisin retourne alors chez lui.
Quant aux autres, descendus sur le parking, ils entendent des insultes qui fusent de la fenêtre de celui-ci. L'un d'eux s'empare d'une grille d'égout trouvée dans la rue et s'attaque à sa voiture. Il en brise les vitres et une portière arrière.
L'homme charge son fusil et tire
En réponse l'homme charge son fusil et tire de sa fenêtre. Le mercredi 30 mars, ils comparaissaient devant le tribunal de grande instance de Caen, l'un pour dégradation de bien appartenant à autrui, l'autre pour menace et usage d'une arme. « J'ai tiré en l'air pour leur faire peur et pour qu'ils arrêtent, je ne voulais ni les blesser ni les tuer » L'autre reconnaît les dégradations mais en réponse aux coups de feu, pas avant. Le casier judiciaire du casseur comporte des mentions de conduite sous empire alcoolique et de menaces avec arme.
Mentions pour agressions sexuelles
Celui du tireur, des mentions pour agressions sexuelles. « Ils étaient tous alcoolisés ce soir là, plaide l'avocat. Pourquoi mon client aurait-il tiré avant que l'on s'en prenne à son véhicule ? Et puis c'était forcement en l'air, aucun impact de balle n'a été retrouvé.
Un tir en l'air est un tir de sommation destiné à mettre en fuite. »
« Je ne suis pas du gibier » a répondu le casseur. L'affaire est mise en délibéré au 20 avril.
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