Sa toute nouvelle épouse (un mois de mariage) lui reproche son retard. Il la frappe alors au visage avant de se rendre dans la cuisine chercher une pince qu'il lui place entre les jambes. L'auscultation médicale révélera par la suite de nombreuses blessures et ecchymoses sur tout le corps.
L'homme, âgé de 30 ans, a comparu le mercredi 30 mars devant le Tribunal de grande instance de Caen pour violence conjugale ayant entrainé une incapacité de travail de cinq jours. « J'étais énervé, je venais d'apprendre la mort de mon père en Tunisie. Mais j'ai juste mis une gifle. » Ce à quoi le président rétorque : « A lire le contre rendu médical, qui comporte deux pages, il ne peut s'agir que d'une simple gifle ! Alors pourquoi ? »
Le prévu répond : « Je ne sais pas. » Le procureur s'emporte : « Quand on frappe quelqu'un avec une telle violence et que l'on passe au tribunal, on tente tout de même d'expliquer son geste ! Le décès de votre père est une bien mince explication ! »
La victime vient défendre son mari à la barre : « Je suis très jalouse, mes questions ont d l'agresser, je ne savais pas que son père venait de mourir. Je lui ai pardonné. Il n'est pas violent. » Et l'avocat de la défense d'ajouter : « Il y a des contextes pour la violence mais pas toujours de raisons. »
Le procureur requiert 18 mois de travaux d’intérêt général. L'individu est finalement condamné à trois mois de prison avec sursis.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.