Alors que la manifestation contre le projet de Loi Travail, porté par la ministre M. El Khomri, battait son plein avec près de 15 000 participants, quelques débordements se sont produits aux abords de la préfecture de Seine-Maritime, quand une centaine de jeunes s'en sont pris aux forces de l'ordre en leur jetant divers projectiles et artifices.
Plus tard dans la journée, alors que l'essentiel des manifestants s'était dispersé, un groupe d'environ 200 personnes voulant s'installer sur le parvis de l'Hôtel de Ville a été délogé par les policiers. Quelques échauffourées ont suivi. Sept personnes ont été interpellées.
Les mobilisations contre les violences policières dégénèrent
Une cinquantaine de personnes, pour une grande majorité des lycéens et quelques étudiants, décide alors de réaliser une marche spontanée "contre les violences policières". Cette dernière n'ayant pas été autorisée, la dispersion est demandée. En guise de réponse, plusieurs petites barricades sont érigées rue de la République avec poubelles et débris divers. L'une d'entre elle a été incendiée, endommageant mobilier urbain et véhicules stationnés à proximité.
Les manifestants ont ensuite emprunté les voies réservés aux transports en commun. Des bus ainsi qu'un métro ont d'ailleurs subit des dégradations. De nouveau, plusieurs affrontements ont opposé des jeunes aux forces de l'ordre. Six interpellations ont alors eu lieu.
Dans un communiqué, plusieurs syndicats ont appelé à un nouveau rassemblement contre les violences policières à 17h, ce vendredi 1er avril, devant le palais de justice de Rouen.
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