Sur une porte, les policiers découvrent l’inscription "Omar m’a tuer" écrite avec son sang. Justement, le jardinier de la victime s’appelle Omar. Le lendemain, la police vient l’arrêter chez lui, devant sa femme et ses enfants. Mais Omar Raddad, un Marocain, parle très mal le français et il a bien du mal à comprendre ce qui lui arrive. De toute manière, la police tient un coupable et le présente au juge.
En 1994, Omar Raddad est reconnu coupable et condamné à dix-huit ans de prison. Pierre-Emmanuel Vaugrenard, écrivain, est scandalisé par ce qu’il considère comme une injustice et il décide de se rendre à Nice, pour mener son enquête et écrire un livre sur le sujet.
Nul n’a oublié ce tragique fait divers ni le retentissement du livre de Jean-Marie Rouart, alias Pierre-Emmanuel Vaugrenard dans le film. Pour son second film comme réalisateur, Roschdy Zem, convaincu de l’innocence d’Omar Raddad, réalise un plaidoyer en faveur de celui-ci, sans l’ombre d’un doute ni d’une nuance. Mais le film, qui met en parallèle l’histoire d’Omar Raddad et l’enquête menée par l’écrivain, est très prenant, d’autant que l’interprétation est sensationnelle. Sami Bouajila, qui ressemble à s’y méprendre au vrai Omar Raddad, fait une composition impressionnante et confirme, avec ce film, son immense talent. Il reste que, si l’on passe un bon moment, le mystère de cette étrange affaire reste entier.
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