L'un, handicapé, compose de la musique. L'autre, J.B, ayant crée une société événementielle en 2009, le produit. Au mois de novembre, la mère du musicien, ayant une procuration et gérant ses comptes, s'étonne qu'un chèque d'un montant de 31 431 € ait été libellé au profit de la société de son ami. Celui-ci a par ailleurs été rejeté.
Questionnant son fils, celui-ci lui répond n’être au courant de rien.
J.B a comparu mardi 29 mars devant le Tribunal de grande instance de Caen pour vol, falsification et usage de chèque contrefait. A la barre, le prévenu s'explique : « Il m'avait donné son accord verbal. Ce jour là, il était dans un état végétatif à cause de sa maladie, j'ai donc rempli et signé le chèque à sa place. » Le président remarque alors : « Vous savez bien qu'il souffre d'un handicap mental... »
« Je ne l'ai jamais considéré comme diminué, il y a des périodes où il est bien. J'étais son manager, j'avais produit son premier album et on préparait le deuxième. J'ai voulu jongler, je menais plusieurs projets de front. Je pensais gagner du temps vis à vis de ma banque. J'allais, bien sûr, le rembourser. Je me rends compte aujourd'hui que j'aurais du trouver une autre solution. »
Reconnu coupable de vol, il est condamné à douze mois de prison, dont six mois ferme avec aménagement de peine et à 24 mois de mise à l’épreuve. Il lui est interdit de revoir son "ami".
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