Dans un communiqué, le sénateur socialiste rappelle avoir été favorable à cette réforme constitutionnalisant l'état d'urgence et la déchéance de nationalité pour les terroristes. Il rejette la responsabilité de l'abandon de cette réforme sur la droite, assurant que c'est cette dernière qui a refusé de modifier la Constitution. Son "refus est regrettable".
Le Sénat avait adopté un texte différent de l'Assemblée Nationale, empêchant l'adoption d'un texte commun aux deux assemblées. La droite sénatoriale souhaitait que la déchéance de nationalité soit réservée aux seuls binationaux et non pas à tous les Français coupables d'actes terroristes.
Le député rappelle enfin son soutien à François Hollande et au gouvernement : "Mais ne perdons pas de vue l'essentiel : le Président de la République et le gouvernement poursuivent leur action de protection de la nation. Nos armées interviennent en Syrie, en Irak et au Sahel. Les moyens des forces de l'ordre et de la justice ont été renforcés et nous complétons l'arsenal juridique avec, notamment aujourd'hui, l'examen au Sénat de la Loi de lutte contre le crime organisé et le terrorisme, qui, je l'espère, fera l'objet d'un consensus."
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