Quatre mois après les attaques jihadistes qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés à Paris et Saint-Denis, le président de la République retrouvera les gradins du Stade de France, placé sous haute sécurité.
Le 13 novembre, M. Hollande assistait au match France-Allemagne dans la tribune présidentielle de cette enceinte, lorsque des kamikazes avaient commencé à déclencher leurs bombes à proximité du stade. Quasi simultanément, plusieurs terrasses de cafés parisiens et la salle de spectacle du Bataclan étaient visées par d'autres commandos.
Quelques heures avant que les Bleus ne foulent de nouveau la pelouse de Saint-Denis face à la Russie, le chef de l?État s'est rendu mardi matin à l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) pour évoquer l'organisation en France de l'Euro-2016 (10 juin-10 juillet).
"La sécurité sera maximale, c'est un devoir pour l?État à l'égard de tous ceux qui auront choisi de venir en France en juin prochain et nous ne transigerons jamais sur le respect des règles", a-t-il assuré.
Le président a également jugé que la tenue de la compétition, malgré les risques élevés, était une forme de "réponse à la haine, à la division, à la peur et à l'horreur".
Mardi soir, le dispositif mis en place au Stade de France sera le même que celui testé le 19 mars lors de la rencontre France-Angleterre du Tournoi des six nations de rugby.
Selon la préfecture de Seine-Saint-Denis, un pré-filtrage, avec inspection visuelle des sacs et ouverture des manteaux, sera réalisé par des agents de sécurité privés appuyés par des policiers, avant le premier périmètre habituel, avec palpation et contrôle des billets et des sacs. Près de 400 membres des forces de l'ordre seront mobilisés au total, avec un contrôle renforcé des parkings et des abords du stade.
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