Des dizaines de réfugiés se pressaient sur des voies ferrées en chantant, attendant que d'autres arrivent, a rapporté un journaliste de l'AFP, tandis que des policiers grecs équipés de boucliers se mettaient place.
"Les gens sont là depuis longtemps. Je crois que c'est très dangereux de traverser, surtout avec des enfants, mais que faire?", a dit à l'AFP Qasim Mosawy, un Afghan de 24 ans.
D'autres migrants revenaient par dizaines vers le poste-frontière d'Idomeni à travers champs, à la suite de rumeurs selon lesquelles dimanche à midi des membres d'ONG et des journalistes allaient forcer les autorités macédoniennes à ouvrir la frontière.
"Nous essayons de renforcer notre campagne d'information en direction des réfugiés. Mais il y a des gens qui, pour des raisons que nous ignorons, soulèvent de faux espoirs", a déclaré dimanche, Giorgos Kyritsis le porte-parole de SOMP, l'agence qui coordonne les efforts d'Athènes face à la crise des migrants.
- 50.000 migrants en Grèce -
Il y a deux semaines, des centaines de migrants ont été stoppés par l'armée macédonienne après avoir tenté en vain de quitter la Grèce en traversant une rivière au péril de leur vie : trois Afghans et une femme enceinte s'y sont noyés, et les autres ont été refoulés vers la Grèce.
Le flux de migrants en provenance de Turquie a continué à diminuer, depuis l'entrée en vigueur il y a une semaine de l'accord UE-Turquie censé barrer la route migratoire européenne.
Alors qu'avant cet accord, le nombre d'entrées quotidiennes se comptait en milliers, les autorités ont indiqué samedi que 78 personnes seulement étaient arrivées vendredi sur les îles grecques et 161 jeudi. Le nombre de migrants présents sur le sol grec s'élève à 50.236.
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