Peu de personnes ont répondu présentes à l’appel lancé par le Parti de l’émancipation du peuple. Une vingtaine de personnes se tenaient néanmoins près du stand où jouaient deux musiciens.
La pétition contre la fermeture des six casernes calvadosiennes circulait sur la place Bouchard. « C'est une pétition qui demande l’arrêt des fermetures des six casernes du Calvados, mais nous voulons également attirer l'attention sur le fait que des fermetures se réalisent également à un niveau national ; tout cela est lié aux dotations financières de Bruxelles », dénonce Jacques Nikonoff, président national du Parti de l’émancipation.
"Ces casernes ne sont pas encore fermées mais menacées"
« Le but d’aujourd’hui, c’est remettre les pétitions signées sur le bureau de Jean-Léonce Dupont », avance Yves Rouillé, secrétaire départemental du parti. « On va prendre rendez-vous avec lui et lui dire ce que l’on pense. Ces casernes ne sont pas encore fermées mais menacées : on va donc continuer la bagarre sur le service public et dériver gentiment sur la santé parce que là il y a d’énormes problèmes au niveau territorial: prenez par exemple les urgences à Aunay-sur-Odon ou encore la maternité à Falaise », poursuit-il.
Faire prendre conscience
Le rassemblement voulait ainsi également faire prendre conscience des difficultés liées à la crise économique et à la mise en péril du service public, selon ses organisateurs. "Il n'y a pas que sur les fermetures de casernes de sapeurs-pompiers que nous voulons attirer l'attention et alerter la population", a ainsi conclu Yves Rouillé.
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Le SDIS 14 a raison, il faut fermer ces centres de secours qui décalent très peu !