L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) se prononcera "fin 2016, début 2017" sur la fiabilité de la cuve de l'EPR de Flamanville, sur laquelle une "anomalie sérieuse" avait été repérée en 2015.
Areva tente en ce moment de démontrer la résistance de cette pièce majeure du réacteur, et plus précisemment de l'acier qui compose le couvercle et le fond de la cuve. Des tests supervisés par l'ASN, qui pensait pouvoir se prononcer l'été prochain sur la fiabilité de la cuve. Sa décision est finalement repoussée, car les tests menés par Areva sont plus longs que prévus.
"Ce sont des tests uniques en leur genre", a justifié Guillaume Bouyt, chef de l'antenne régionale de l'ASN. La cuve, qui pèse 425 tonnes et mesure 11 mètres, est un élément clé de la sûreté puisqu'il s'agit de la deuxième barrière retenant la radioactivité, juste après la gaine du combustible.
Pas de scénario prévu
Selon l'ASN, aucun scénario n'est encore exclu concernant cette cuve, que ce soit son remplacement total ou partiel,ou bien le bouclage du chantier avec la cuve actuelle. En septembre 2015, EDF avait de son côté indiqué que le remplacement pur et simple de la cuve ne faisait "pas partie des hypothèses de travail". La poursuite du
chantier avec la cuve actuelle, soudée à d'autres éléments majeurs, est un choix "des industriels", selon Guillaume Bouyt.
Selon Greenpeace, la cuve serait irremplaçable, au risque de détruire tout ce qu'il y a autour... sur un chantier déjà estimé à 10,5 milliards d'euros.
EDF a confirmé ce vendredi 25 mars que la mise en route du réacteur nucléaire de troisième génération est toujours prévue pour le quatrième trimestre 2018, avec six ans de retard.
Avec AFP
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