Dans une courte homélie improvisée, le pape a opposé ce geste de "fraternité" au "geste de guerre, de destruction commis (...) par des gens qui ne veulent pas vivre en paix", en allusion aux attentats qui ont fait 31 morts et près de 300 blessés mardi à Bruxelles.
Le pape a demandé aux centaines de demandeurs d'asile de toutes religions présents à la cérémonie de "tous faire un geste de fraternité" entre eux.
Au cours de cette messe célébrée en plein air, le pape s'est agenouillé devant les migrants et leur a lavé un pied avant de l'essuyer et de l'embrasser.
Les migrants étaient manifestement émus, et plusieurs ont en retour embrassé la main du pape et certains ont pleuré.
Chaque année, lors de la messe du Jeudi Saint précédent Pâques, il est de tradition que les prêtres, y compris le pape, lavent les pieds de 12 personnes, en mémoire du geste que Jésus a fait pour ses 12 apôtres selon les Evangiles.
Parmi les onze migrants sélectionnés se trouvaient trois femmes et huit hommes, âgés de 20 à 37 ans: quatre Nigérians catholiques, trois Erythréennes coptes, trois musulmans venus du Mali, de Syrie et du Pakistan, un Indien de confession hindoue.
Le centre pour demandeurs d'asile de Castelnuovo di Porto dépend du ministère italien de l'Intérieur, et héberge actuellement 892 personnes originaires de 25 pays, en majorité musulmanes.
Ces dernières années, François a innové en lavant les pieds de non catholiques et de femmes, au grand dam des milieux conservateurs catholiques.
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