Ils sont partis d'un sondage américain mené auprès de 15 000 personnes de 18 à 28 ans qui révèlent que plus la population est concentrée et moins nous sommes heureux ; plus nous avons d'interactions avec les gens que nous aimons et plus nous nous sentons heureux.
Or, ce constat s'inverse chez les individus avec un QI supérieur à la moyenne, les gens les plus intelligents.
Selon leur théorie du bonheur dans la savane (« savanna theory of happiness »), nous sommes aujourd'hui des créatures sociales, car nos ancêtres vivaient dans la savane en bandes de cent cinquante chasseurs-cueilleurs, et que dans un tel contexte, garder contact avec des amis et des alliés était nécessaire à la survie.
« La satisfaction personnelle des individus n'est pas seulement affectée par les conséquences actuelles d'une situation donnée, mais aussi par les conséquences ancestrales d'une situation ».
Les personnes plus intelligentes s'adaptent mieux au nouveau contexte de la vie moderne par rapport à la façon dont vivaient nos ancêtres. La densité de population a donc moins d'effet sur eux, et ils réussissent plus facilement à se débarrasser du réseau social de chasseurs-cueilleurs, particulièrement lorsqu'ils ont des buts ambitieux dans la vie.
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