"On a fermé les yeux, mais partout en Europe et aussi en France, sur la progression des idées extrémistes du salafisme dans des quartiers qui à travers ce mélange de trafics de drogues et d'islamisme radical ont perverti (...) une partie de la jeunesse", a dit Manuel Valls qui était interrogé sur des propos du ministre des Finances, Michel Sapin, parlant, selon plusieurs médias, de la "naïveté" des autorités belges face au phénomène de la radicalisation islamiste.
"C'est cette action que nous devons mener. Je ne suis pas là pour donner des leçons aux Belges", a fait valoir le Premier ministre, se démarquant de son ministre. "Nous aussi avons des quartiers sous l'emprise des trafics de drogue et de salafistes", a souligné M. Valls.
"L'Europe a été attaquée, parce que c'est l'Europe. Donc, la réponse, elle doit être européenne. Et aujourd'hui, la Belgique et la France sont plus que jamais unies face au terrorisme", a-t-il conclu.
"Nous devons être capables de réagir face à l'extension de l'islamisme radical, au salafisme, qui se propagent dans un certain nombre de nos quartiers (...) C'est un combat de longue haleine, à l'intérieur et à l'extérieur", a insisté le Premier ministre.
"C'est même, il faut le dire à nos concitoyens, une affaire d'une génération", a poursuivi Manuel Valls.
Selon lui, "quand on a des milliers d'individus qui se sont radicalisés, qui épousent les thèses salafistes, qui au fond, refusent le modèle de société qui est le nôtre, fait de tolérance, de laïcité, d'égalité entre les femmes et les hommes, la démocratie, qui peuvent propager un moment cette idéologie de mort, c'est en effet un combat de très longue haleine avec les armes de l'état de droit".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.