L'ouverture de cette enquête par la justice française répond à une procédure classique, du fait de la présence de huit Français blessés, dont trois grièvement, parmi les victimes des attentats de Bruxelles, qui ont fait une trentaine de morts et plus de 200 blessés mardi matin.
Cette enquête, ouverte pour "assassinats et tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroristes en vue de commettre des crimes contre des personnes", est confiée aux services policiers de la DGSI (renseignement intérieur), de la SDAT (direction antiterroriste) et de la direction interrégionale de la police judiciaire de Lille.
Le bilan des victimes françaises "est très évolutif et pourrait changer pendant la nuit", a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère des affaires étrangères dans la soirée.
L'enquête principale sur ces attaques coordonnées, revendiquées par les jihadistes du groupe Etat islamique, est aux mains du parquet fédéral belge.
En France, l'enquête de flagrance permet d'ouvrir "un cadre procédural aux enquêteurs belges pour solliciter les enquêteurs français en cas de besoin" et notamment "travailler sur des liens éventuels entre diverses enquêtes menées en France et en Belgique", a indiqué la source judiciaire, sans plus de détails.
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