Depuis deux mois, l'individu a entrepris des démarches pour toucher le Revenu de solidarité active (RSA). Mais les employées ne pouvant accéder à son dossier, il entre dans une grande colère et les insulte vertement. Suite à quoi, il lance des menaces de mort avant de tenter de cracher au visage de l'une d'entre elles. La police appelée, celui-ci a quitté les lieux.
Dans la rue, il s'en prend à deux personnes balayant les rames du tram et les menace dégorgement.
Appréhendé, il est agité, bafouille et affirme frapper les policiers s'ils le mettent en garde à vue. Il prétend ne pas avoir dormi et se sentir mal. A l’hôpital, il dira même : « Il me faut une kalachnikov comme à Paris ! Je vais rejoindre le Djihad ! »
L'individu comparaissait le 22 mars devant le Tribunal de grande instance de Caen pour outrage à personnes chargées de mission de service public ainsi que pour menaces de mort. « J'étais en colère, explique-t-il, j'avais bu une bouteille de vodka durant la nuit. Je n'ai pas menacé les gens du tram, je parlais au téléphone, pas à eux... Et je n'ai pas essayé de cracher sur la dame, j'étais enrhumé. »
Le casier judiciaire du prévenu comporte 18 mentions : vols aggravés, recels, dégradations, menaces de mort, port d'armes, rebellions, outrages, évasion. Le procureur requiert 12 mois de prison ferme. « Je le connais bien, depuis le temps que je le défends, plaide son avocat, ce ne sont que des menaces d'alcoolique, il a une grande gueule mais il frappe rarement. De plus, il a arrêté de boire, ses examens sanguins en témoignent. »
L'homme est finalement condamné à 140 heures de travaux d’intérêt général. Si ceux-ci ne sont pas effectués, ce sera quatre mois de prison ferme. Il devra, en outre verser 300 euros de préjudice moral à chacune de ses victimes ainsi que 500 euros de frais de justice.
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