"Je pense que les citoyens devraient être libres d'exprimer leurs opinions sans peur, de critiquer leur gouvernement et manifester de manière pacifique", a déclaré M. Obama depuis le grand théâtre Alicia Alonso, en présence du président cubain Raul Castro.
"Je pense que les électeurs devraient pouvoir choisir leur gouvernement lors d?élections libres et démocratiques", a-t-il ajouté.
Auparavant, il avait annoncé être venu à Cuba pour "enterrer le dernier vestige de la Guerre froide" après plus de cinq décennies d'antagonisme forcené.
"Creo en el pueblo cubano!", a-t-il encore dit en espagnol, avant de se répéter en anglais : "Je crois dans le peuple cubain".
Raul Castro, qui écoutait la traduction en espagnol du discours à l'aide d'un casque, n'a pas manifesté la moindre émotion pendant la plus grande partie du discours mais a applaudi lorsque M. Obama a appelé le Congrès américain à lever l'embargo et lorsqu'il a évoqué Nelson Mandela.
"J'ai clairement dit que les Etats-Unis n'avaient ni la capacité ni l'intention d'imposer des changements à Cuba", a-t-il ajouté, tout en estimant que "les changements à venir dépendront du peuple cubain".
"Si se puede!" a lancé en conclusion M. Obama, en référence à son fameux slogan "Yes we can!".
A l'issue de cette allocution, M. Obama doit s'entretenir avec un groupe de dissidents et d'opposants cubains à l'ambassade des Etats-Unis.
Puis, avant de s'envoler pour l'Argentine, le président américain assistera à un match de baseball très attendu entre les Tampa Bay Rays de Floride et l'équipe nationale de Cuba.
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