"Je suis content car hier il faisait gris toute la journée. Là il fait froid, il y aura du vent, mais au moins il ne pleut pas", a-t-il déclaré avant de s'élancer à l'assaut de la tour, qu'il avait déjà escaladée auparavant.
Les mains badigeonnées de talc, le grimpeur, qui a gardé secret le lieu de son ascension jusqu'au dernier moment, a ensuite escaladé à mains nues la structure métallique de la tour Total, haute de 187 mètres. Vêtu d'un pantalon jaune et de chaussures légères, il a achevé l'ascension en moins de 45 minutes, provoquant les applaudissements des employés et des passants qui s'étaient amassés au pied de la tour.
"Allez coco!", lui criait Marie, 43 ans, employée chez Total, sortie de son bureau exprès pour le voir. "Je suis contente parce que je ne l'ai jamais vu en vrai! Tant pis pour le boulot!", s'exclamait la dame très enthousiaste. "Pour moi, c'est le symbole de la liberté, c'est son plaisir perso et personne n'arrive à l'arrêter."
"Je trouve que c'est un blaireau, que c'est stupide. C'est un non-évènement", considérait pour sa part Frédéric, un autre employé de Total sorti "pour fumer une cigarette, pas pour le voir lui". "L'interdit, au bout de cinquante fois, c'est plus de l'interdit", a estimé l'homme de 38 ans.
Surpris, le service sécurité de la tour a observé, impuissant, le grimpeur aller jusqu'au bout de son ascension. "Comment voulez-vous qu'on fasse? On est moins forts que lui, on sait pas monter sur la façade", a déclaré le responsable sécurité de la tour Total. "Il n'est pas dangereux ni pour la tour ni pour les employés, la seule sécurité qu'il met en danger c'est la sienne."
A 53 ans, l'homme-araignée a déjà escaladé de nombreux gratte-ciel et monuments à travers le monde notamment la Burj Khalifa, plus haute tour du monde (828 m) située à Dubaï, la Tour Montparnasse et la Tour Eiffel.
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