Les opposants au centre d'enfouissement de déchets automobiles à Nonant le Pin sont revigorés par la décision du Conseil d’État, tombée la semaine dernière. Cette décision est favorable à Ségolène Royal, qui soutient leur combat. « Je serai toujours à vos côtés », leur aurait dit la ministre.
Mais ces opposants trouvent la préfète de l'Orne, timorée : "elle n'est pas intervenue alors que GDE n'a pas fait les travaux de remise en état de son site, dans le délai imparti de 3 mois". Ils demandent à la représentante de l’État dans l'Orne de « faire son travail » et de diligenter une inspection du site.
Une injonction de diligenter lui a été envoyée. Si elle ne réagit pas, un référé judiciaire sera déposé à son encontre . « Il faudrait peut-être que le préfet de l'Orne applique les sanctions prévues », déclare Jacques Carles, conseiller juridiques des « anti-GDE », qui en évoquant la préfète, parle de « maillon faible » :
Les anti-GDE chez la préfète de l'Orne
Quelques 80 anti-GDE étaient réunis samedi soir à Surdon. Si la préfète n'intervient pas, certains sont près à venir manifester sous ses fenêtres, à Alençon.
Selon eux, même si GDE annonce faire les réparation nécessaire et ouvrir son site en juin prochain, ce ne sera pas possible :
Les anti-GDE chez la préfète de l'Orne
« On ira jusqu'au bout, tant que GDE sera là, on ne lâchera pas », concluent les opposants au site d’enfouissement de Nonant le Pin.
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