Les infirmiers-anesthésistes de toute la France manifesteront à Paris, ce mardi 22 mars, contre la disparition pure et simple de leur profession : dans sa récente « Loi de santé », Marisol Touraine ne les reconnaît pas comme « infirmiers de pratique avancée ».
Pourtant, leur métier nécessite sept années de formation. Sous la responsabilité d'un médecin-anesthésiste qui gère en général plusieurs blocs-opératoires, ce sont eux qui vous endorment lorsque vous devez subir une opération et qui vous suivent jusqu'au réveil. Formés aux techniques de l'anesthésie, de l'urgence-réanimation, de la douleur, ce sont eux qui en compagnie d'un médecin, interviennent aussi au sein du Smur, notamment sur les accidents de la route.
Moins de sécurité
Les infirmiers-anesthésistes sont 9 700 en France. Ils réclament que leur profession soit actée dans la loi. Ils mettent en avant leur savoir-faire, l'habitude des gestes techniques, qui est la leur. Que n'ont pas d'autres personnels qui pourraient être appelés à les remplacer. Avec moins de sécurité pour les patients.
Christophe Paysant est l'un des infirmiers-anesthésistes de l'hôpital d'Alençon :
Grève des infirmiers-anesthésistes ce mardi à l'hôpital d'Alençon
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