Deux hommes et une femme, arrêtés avec lui, ont été relâchés et ne sont pas poursuivis à ce stade, a précisé la source.
Le parquet a requis la mise en examen de Youssef E. notamment pour participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes.
"La nature exacte de ses projets n'a pas pu être établi à ce stade, mais il y a un certain nombre d'éléments qui attestent de ses intentions", a relevé la source judiciaire.
Ce Franco-marocain de 28 ans est connu des services. Fiché "S" pour radicalisation, il a été condamné à cinq ans de prison, dont un avec sursis, en mars 2014 pour un projet de voyage interrompu vers la Syrie, en compagnie de deux amis, Fares F. et Salah G.
Il s'agissait des tout premiers condamnés en France pour des velléités de départ sur les terres du jihad syrien.
Libéré en octobre dernier, il était depuis assigné à résidence dans le cadre de l'état d'urgence.
Youssef E. avait été interpellé mercredi en région parisienne à l'issue d'une enquête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DSGI).
Les enquêteurs cherchent à savoir s'il avait l'intention de se livrer à des "actions violentes en France" et s'il pouvait "être en relation avec des individus en Syrie appartenant à l'Etat islamique (EI)", avait indiqué le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, après son arrestation.
Lors des perquisitions, aucune arme n'avait été retrouvée. En revanche, une cartouche de kalachnikov non percutée, du matériel informatique et des supports numériques ont été saisis et sont en cours d'analyse.
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