Ambiance de feu ce vendredi soir au Kindarena. 6000 spectateurs (l'entrée était gratuite) se sont massés dans les tribunes du Palais des Sports pour assister à la finale du mondial universitaire. 6000 fans dont une grande partie agitait un drapeau tricolore pour soutenir les petits Bleus. Des internationaux en herbe qui allaient avoir besoin de la ferveur du public face au champion du monde en titre.
Les Turcs prennent le large, les Français s'accrochent
Le début de match tourne à l'avantage des Turcs, portés par leurs n°10 et n°13 et un goal Beseket Huseyin, quasi infranchissable. Résultat, au bout de dix minutes, les Bleus sont menés 5-1 et prennent un premier temps mort. Mais malgré cette supériorité des Rouges, se confirmera sur l'ensemble du match, la France refait progressivement son retard, notamment grâce à l'ailer Adrien Pochet. A la mi-temps, les Turcs ne mènent plus que 13-11. Les Français et le Kindarena peuvent encore y croire.
La peur de gagner des Turcs
Oui mais voilà, au retour des vestiaires, la Turquie, soutenue par des dizaines de supporters, appuie une nouvelle fois sur l'accélérateur. Le goal tricolore n'arrive pas à stopper les vagues turques et, à sept minutes du terme, les Rouges comptent sept longueurs d'avance (24-18). Personne ne voit alors la France revenir. Personne, sauf eux-mêmes. A raison : les Turcs se mettent à déjouer, font des fautes, perdent bêtement des ballons. La fameuse peur de gagner, qui remet en selle les Bleus. Ces derniers reprennent des couleurs et reviennent à 25-24 à quelques secondes du coup de sifflet final.
L'incroyable suspense
Puis l'impensable se produit. Après une nouvelle perte de ballon des Rouges, les Bleus partent en contre. Un Turc fait faute sur le Français qui allait se présenter face au gardien et est expulsé. C'est un jet aux sept mètres. Le public se lève... et le buteur franças marque sous les vivats de la foule. Mais l'arbitre invalide le but, sous prétexte qu'il n'avait pas sifflé... le tireur ayant probablement été trompé par les nombreux sifflets turcs. La sentence est à retirer. Le goal l'arrête, la Turquie est championne du monde et les Bleus, eux, sont abattus.
Leur coach préfère saluer la belle performance de son équipe et se dit "fier" de ses joueurs. S'il pointe du doigt l'attitude des spectateurs turcs "pas très sympas", il loue "la très belle compétition" des Bleus.
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