Cette brève cérémonie sera suivie lundi d'une soirée d'hommage en présence du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et de plusieurs experts du jihadisme.
Sous la pluie, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc accompagné du préfet de région Pascal Mailhos, ainsi que Carole Delga, présidente de la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, et Georges Méric, président du conseil départemental de Haute-Garonne, ont déposé une gerbe au pied de la stèle commémorative, devant le magnolia qu'avait planté le président François Hollande un an après les attentats.
Ils ont observé une minute de silence après avoir égrainé les noms des sept "victimes du terrorisme et de la haine antisémite": le militaire Imad Ibn-Ziaten, tué le 11 mars 2012 à Toulouse; deux parachutistes Abel Chennouf et Mohamed Legouad, abattus devant leur caserne à Montauban le 15 mars; un professeur en religion Jonathan Sandler, ses fils,Arié et Gabriel, 5 et 3 ans, ainsi que Myriam Monsonego, 8 ans, assassinés dans l'école juive toulousaine Ozar Hatorah le 19 mars.
Trois jours plus tard, le 22 mars, après 32 heures de siège, le "tueur au scooter" Mohamed Merah, un délinquant franco-algérien radicalisé, était abattu d'une vingtaine de balles par les policiers du Raid, après avoir fait feu sur les forces de l'ordre.
Il s'était décrit en "combattant d'Al Qaïda" et avait invoqué Allah à chacune de ses trois attaques pendant sa folie meurtrière de onze jours.
Quatre ans plus tard, son frère islamiste fondamentaliste, Abdelkader Merah, a été renvoyé aux assises, ainsi que Fettah Malki, un délinquant toulousain soupçonné d'avoir fourni un pistolet mitrailleur Uzi et un gilet pare-balles à Mohamed Merah.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.