"On a hâte de l'entendre", explique Jean Daldosso, le facteur d'Orgue, alors que la soufflerie de l'instrument est en cours d'installation : pour émettre des sons, l'orgue à besoin de 28 mètres cubes d'air, chaque minute !
Tout le nouveau buffet de couleur bleutée est installé. La rambarde devant l'orgue est les piliers de soutènement qui sont situés en dessous seront du même coloris.
L'aspect « mécanique » du chantier s'achève et un long réglage va maintenant pouvoir débuter : il s'agit de « faire toute l'harmonie », entre tous les tuyaux, mais aussi avec l'édifice religieux.
Un réglage minutieux
Il s'agit de prendre chaque tuyau un par un, pour qu'il donne la note prévu.
Ces tyaux sont fabriqués dans un alliage d'étain et de plomb.
Les plus gros sont renforcés à l'intérieur, d'une chambre en cuivre.
Le réglage qui se fait au centième de millimètre, demande beaucoup de minutie, et d'oreille.
Le nouvel orgue de la basilique d'Alençon sera inauguré au début du mois de septembre prochain.
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La restauration de ce magnifique et rare buffet d'orgue du XVIe siècle (rare car le grand orgue Renaissance de St Germain d'Argentan a brûlé en 1944) est superbe dans la restitution polychromique proposée. En revanche, où est passé le matériel archéologique et historique de la partie instrumentale avec des éléments remontant notamment à l'époque du facteur Jacques Ingoult (XVIIe siècle)? Une restitution de l'orgue historique n'eut-elle pas été souhaitable plutôt qu'un projet d'orgues entièrement neuves et... consensuelles? qui au pluriel doivent s'accorder avec les amours et les délices?