"Il faut légiférer, c'est indispensable, notamment dans les endroits à basse altitude, c'est-à-dire proche des aéroports", a déclaré M. Brégier sur France Inter.
Le 19 février, un A320 d'Air France en provenance de Barcelone est passé tout près d'une collision lors de sa descente vers Roissy, frôlant à 1.600 mètres d'altitude un drone civil, pourtant censé ne pas dépasser un plafond de 150 mètres.
Même dans l'hypothèse d'un choc à cette altitude, "on aurait pu éviter un drame", a assuré M. Brégier, dont la position rejoint celles du Syndicat national des pilotes professionnels de drones civils (SNPPDC) et de la Fédération professionnelle du drone civil (FPDC), qui demandent des restrictions d'usage pour les particuliers.
Selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), il y avait, fin 2015, entre 150.000 et 200.000 drones de loisirs en France, dont 98% de micro-drones d'un poids inférieur à 2 kg. La plupart de ces engins sont équipés de caméras embarquées.
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