Avec sur scène les trois membres de la compagnie, jeunes chanteurs lyriques engagés par l'opéra de Rouen pour deux ans, simplement accompagnés par un piano, cette formule permet de se concentrer davantage sur le triangle de personnages : l'esclave amoureuse Djamileh, l'intraitable sultan Haroun et l'intrigant vizir Splendiano. Librement inspiré du poème Namouna d'Alfred de Musset, Djamileh surfe sur la vague de l'exotisme oriental alors à la mode. Pourtant, lors de sa création 1871, il n'a pas le succès escompté. Bizet restant pour la postérité l'auteur de Carmen, Djamileh fut ensuite malheureusement éclipsé, le Théâtre des Arts propose de le redécouvrir.
Pratique. Du mardi 22 au samedi 26 mars. Théâtre des Deux Rives à Rouen. Tarifs 10 à 21€. www.operaderouen.fr
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