La loi Travail a compliqué la vie des automobilistes à Cherbourg, ce jeudi 17 mars. Pour la seconde mobilisation contre le projet porté par Myriam El Khomri, les manifestants ont choisi de se rassembler à la mi-journée au carrefour du boulevard Schuman et de la rue Gambetta, un axe très fréquenté en centre-ville.
Environ 250 lycéens, venus des établissements de Cherbourg-en-Cotentin (lycée Doucet à Equeurdreville, lycées Tocqueville et Millet à Cherbourg...), ont convergé vers le centre-ville vers 11h30. Les syndicats CGT-Sud-FO et FSU avaient appelé à se mobiliser à leur côté.
Rendez-vous le 31 mars
Dans une prise de parole commune, les manifestants ont rappelé leur opposition totale au texte de loi, "qui facilite les licenciements" et "casse le code du travail". "L'urgence est à la conquête de nouveaux droits" ont déclaré les syndicats, qui souhaitent faire du 31 mars "une énorme journée de grève et de manifestations", "un cauchemar" pour le gouvernement avec une grève générale.
Une représentante des lycéens a dénoncé "un projet de loi qui menace l'avenir des jeunes". "François Hollande disait en 2012 faire de la jeunesse sa priorité. Aujourd'hui, la jeunesse est dans la rue" a-t-elle affirmé. "L'an prochain, nous devrons trouver du travail... Cette loi nous touche directement" constate un élève de Terminale.
La mobilisation s'est poursuivie par un blocage du carrefour de la gare SNCF, qui a entraîné de gros ralentissements, en début d'après-midi.
Emma, élève de Première au lycée Millet
Emma
Quentin, élève de Terminale au lycée Doucet
Quentin
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