Après un passage au CFA BTP d'Evreux dans la matinée, David Margueritte s'est rendu à Mont-Saint-Aignan pour la seconde table ronde du Grenelle de l'apprentissage (après Alençon). Avant cette concertation officielle, l'élu manchois a passé l'après-midi à échanger eux : "Au-delà de ces tables rondes, je tiens à avoir des moments d'échanges directs avec les apprentis, les tuteurs, les formateurs et les chefs d'entreprises. Cela permet d'essayer de trouver des solutions concrètes pour augmenter de 50% le nombre d'apprentis à l'horizon 2021 alors même que ce nombre a baissé de 9,4% les quatre dernières années."
"L'apprentissage est une voie importante pour arriver à un emploi stable", David Margueritte
Alors, comment faire pour répondre à "ce paradoxe saisissant : de nombreuses entreprises cherchent des apprentis et de nombreux apprentis cherchent des entreprises" ? Principal problème selon David Margueritte : l'orientation. "L'apprentissage souffre d'une image dévalorisée. Quand un jeune veut choisir cette voie, il doit suivre un parcours du combattant, doit affronter parfois l'éducation nationale, parfois l'entourage, par les parents. Il faut coordonner les acteurs de l'orientation pour que l'apprentissage soit une voie importante pour arriver à un emploi stable dans des secteurs où l'employabilité est très forte avec de bons niveaux de salaire." Les questions d'une aide à la mobilité pour l'apprenti et d'une prime à l'entreprise qui en embauche un, se posent également.
Autant de sujets qui ont été évoqués pendant cette table ronde où se sont réunis plusieurs dizaines d'acteurs de l'orientation. Les résultats de toute cette réflexion seront connus en juin avant un vote en séance plénière, en septembre ou en octobre prochain.
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