L'affaire remonte au samedi 26 décembre, dans l'après-midi. Sur le parking de la jardinerie qui borde la RN13, à Tollevast, des témoins entendent plusieurs balles siffler, et l'une d'elle termine dans la vitre arrière d'une voiture, stationnée. Nous sommes alors dans un contexte de terreur, un mois après les attentats de Paris, ce qui contribue à paniquer les témoins.
Très vite, l'enquête s'oriente vers un groupe de cinq chasseurs, en pleine battue au sanglier, présents de l'autre côté de la nationale 13. Le 8 mars dernier, l'un d'eux, soupçonné d'être l'auteur du coup de feu, était poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui, par violation manifestement délibérée d'une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence.
4 mois de prison avec sursis requis
A la barre, le prévenu a affirmé n'avoir jamais tiré dans cette direction. Selon son avocat, rien ne prouve que son client a manqué aux règles de sécurité. Le tribunal l'avait relaxé, au bénéfice du doute. Le Parquet avait requis 4 mois de prison avec sursis et une interdiction de porter une arme pendant un an. Le procureur de la République de Cherbourg, Emmanuelle Bochenek-Puren, avait parlé de "risque mortel". Elle a décidé de faire appel.
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