"Le but de ce programme est d'écarter les athlètes qui ont triché à Pékin et Londres, mais que nous n'avions pas repérés à l'époque, car nos méthodes d'analyse n'étaient pas aussi avancées qu'aujourd'hui", a expliqué Richard Budgett, le directeur médical du CIO, après un symposium sur le sujet à Lausanne.
L'analyse de centaines d'échantillons est "déjà en cours" et les résultats seront connus d'ici "quelques semaines ou quelques mois", avant les Jeux de Rio (5-21 août), a ajouté le responsable.
Le CIO et l'AMA ont déjà "identifié les sports et les pays ciblés" par ces tests, détaille l'organisation olympique dans un communiqué.
Selon Richard Budgett, "repérer les tricheurs et les empêcher d'aller à Rio est la meilleure manière de protéger les athlètes propres ".
Pour ce faire, le CIO a mis en place une "task force", une force d'intervention antidopage qui rassemble des experts de fédérations sportives internationales, en coordination avec des spécialistes des organisations antidopage australienne, danoise, japonaise, sud-africaine, britannique et américaine.
Lundi, l'Agence antidopage britannique a été chargé du secrétariat de cette force d'intervention, chargée d'identifier les lacunes dans les tests, d'identifier les athlètes ou groupes d'athlètes sur lesquels de nouveaux prélèvements doivent être faits ou ceux que le CIO devrait contrôler pendant les quatre semaines des JO.
Cette annonce intervient alors que les athlètes russes sont menacés d'exclusion des JO-2016, après des accusations de dopage et de corruption.
Outre la Russie, la fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a désigné vendredi cinq pays dans "situation très critique" et sous surveillance concernant leur programme antidopage jugé insuffisant.
Il s'agit du Maroc, de l'Ukraine, du Belarus, de l'Ethiopie et du Kenya.
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