"Nous appelons tous les jeunes à une nouvelle journée d?action le 17 mars prochain pour exiger le retrait sans conditions de ce projet de loi régressif (...) lutter contre le chômage et garantir à tous un droit à un avenir stable", écrivent plusieurs organisations, réunies lors d'une conférence de presse mardi matin à Paris, parmi lesquelles l'Unef, la Fidl, le SGL, l'UNL, les jeunes CGT, Solidaires Étudiants, Génération Précaire, Maison des Potes, Osez Le Féminisme, NPA Jeune, les jeunes Écolos, les jeunes Socialistes, les jeunes Communistes.
"Le sentiment général, c'est un gouvernement qui essaye de bricoler, de nous enfumer pour que la mobilisation des jeunes faiblisse", s'est emporté William Martinet, le président de l'Unef, le premier syndicat étudiants.
Présentant le calendrier de mobilisation, le leader étudiant a expliqué qu'il était "important que les jeunes se saisissent de ce débat (...) qu'ils descendent dans la rue", mais n'a pas appelé à des blocages des universités.
Évoquant la "garantie jeunes", un dispositif d'accompagnement vers l'emploi qui doit devenir un droit pour tous les jeunes sans emploi ni formation, selon les annonces de Manuel Valls lundi, William Martinet a jugé que cette "universalité" était "un mot complètement creux: ça représente un investissement budgétaire de cinq milliards pour les 900.000 jeunes concernés... encore une tentative d'enfumage".
"Les lycéens, les étudiants ne sont pas dupes: jeudi sera encore une journée d'action, la deuxième d'une série", a affirmé Samya Mokhtar, la présidente de l'Union nationale lycéenne (UNL).
Le vice-président de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl), Alex Pellier, a lui fustigé le "mépris de Valls pour la jeunesse": "Il y a un droit à l'avenir que M. Valls a oublié".
Rendez-vous a été donné jeudi à 13H30 place de la République à Paris.
Une journée de grève et de mobilisation est prévue jeudi 31 mars à l'appel de sept syndicats dont la CGT, qui a "mis à disposition un préavis de grève couvrant la période du 17 au 31 mars", afin que les fonctionnaires puissent se mobiliser autant pour leur pouvoir d'achat que contre le projet de loi El Khomri sur la réforme du droit du travail.
Une première journée de mobilisation contre ce texte a réuni le 9 mars entre 224.000 personnes, selon les autorités, et 500.000 personnes, selon les organisateurs (syndicats de salariés, d'étudiants, de lycéens).
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