"L'annonce par le président Poutine le jour même du début de cette ronde de pourparlers intra-syriens à Genève, est un développement significatif qui, nous l'espérons, aura un impact positif sur l'état d'avancement des négociations à Genève visant à trouver une solution politique au conflit syrien et une transition politique pacifique dans le pays", a déclaré M. de Mistura, dans un commentaire envoyé aux médias et lu par un porte-parole de l'ONU à Genève, Ahmad Fawzi.
M. Fawzi a également expliqué que M. de Mistura avait été informé de la décision russe lundi en soirée, peu avant qu'il aille parler en vidéoconférence avec le Conseil de sécurité des Nations unies.
Lundi, le président russe Vladimir Poutine a annoncé à la surprise générale le retrait de Syrie de la majeure partie de son contingent militaire.
Ce nouveau coup de théâtre orchestré par le chef de l'Etat russe, maître depuis des mois du tempo dans la crise syrienne, intervient alors que le conflit entre dans sa sixième année. Il a pris de court opposants syriens et Occidentaux.
La Maison blanche a indiqué lundi soir que le président des Etats-Unis Barack Obama et son homologue russe s'étaient entretenus par téléphone "de l'annonce du président Poutine d'un retrait partiel des forces russes de Syrie et des prochaines étapes nécessaires pour mettre pleinement en oeuvre la cessation des hostilités".
"Aujourd'hui est un jour important, c'est le 5e anniversaire (du conflit syrien), c'est le 18e jour de la cessation des hostilités", a souligné M. Fawzi mardi à Genève, soulignant que cette cessation des hostilités est "fragile, vulnérable mais tient globalement".
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