"Le directeur du vol (d'ExoMars) confirme sa séparation réussie avec l'étage propulseur Briz-M" du lanceur russe Proton, a écrit l'ESA sur le réseau social Twitter.
"Désormais libérée de Briz-M, (la sonde) doit commencer à pivoter dans l'espace vers le Soleil avant de déployer ses panneaux solaires", a ensuite ajouté l'ESA.
A 21H28 GMT, grâce à ces panneaux solaires, la sonde doit envoyer pour la première fois un signal à l'ESA.
La sonde, baptisée TGO (Trace Gaz Orbiter) et accompagnée de l'atterrisseur test nommé Schiaparelli, a quitté la Terre à 09H31 GMT avec la fusée russe Proton du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.
Un voyage de sept mois pour parcourir un trajet de 496 millions de kilomètres l'attend désormais.
Au terme de ce périple, la sonde TGO larguera l'atterrisseur Schiaparelli le 16 octobre : il se posera sur la planète rouge trois jours plus tard.
De son côté, la sonde entrera dans une orbite elliptique avant de ralentir très progressivement pour se placer sur une orbite circulaire à 400 m d'altitude.
Qualifiée de "grand nez dans l'espace", elle devra rechercher des gaz à l'état de trace dans l'atmosphère de Mars, notamment ceux à base de carbone comme le méthane.
Cette mission, montée malgré les tensions persistantes et les sanctions réciproques que s'imposent l'Union européenne et la Russie, permet aux Européens de repartir à l'assaut de Mars après un premier succès en 2003 et aux Russes de concrétiser leur rêve d'explorer un jour la planète rouge.
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