Dans le cadre du 3ème festival Normandie Impressionniste, 145 expositions seront organisées sur le territoire normand, dont celle du logis abbatial de Jumièges, intitulée EN / QUÊTE D'IDENTITE qui est la première en Seine-Maritime.
Jérôme Clément, commissaire général du festival, rappelle malicieusement que "depuis 2010, Normandie Impressionniste avait déjà, par le biais de l'art, réuni les deux Normandies."
16 artistes, photographes et vidéastes, exposent à Jumièges sur le thème retenu cette année par les organisateurs, le Portrait.
Jean-Luc Monterosso, l'un des commissaires artistiques, explique son double parcours. Il s'agit d'exposer "la création contemporaine dans laquelle les artistes réfléchissent sur leur identité et, en même temps, sur l'identité de la photo qui a supplanté le portrait peint, car instantané et plus fidèle, même si la photo subit aujourd'hui à son tour une fulgurante mutation du fait des nouvelles technologies."
La grande absente
Cette exposition est dédiée à Leila Alaoui, dont on peut admirer les portraits anthropologiques et poétiques, issus de sa série Les Marocains dans laquelle elle pose la problématique du portrait et de la notion d'identité.
Leila Alaoui, photographe et vidéaste franco-marocaine, est décédée le 18 janvier 2016 des suites de ses blessures après l'attentat à Ouagadougou, où elle se trouvait pour l'ONG Amnesty International.
Son compagnon, Nabil Camaam explique que "la puissance de ses images raconte des histoires et sensibilise les gens. Elles parlent de problèmes sociaux quelquefois oubliés des statistiques : le droit des femmes, des minorités. Leila est au croisement de l'Afrique, des mondes arabes et de l'Europe" et conclut, très ému :"L'esprit de Leila plane sur cette exposition."
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