Tour à tour, l'Italien Matteo Renzi,l'Allemand Sigmar Gabriel, l'Autrichien Werner Faymann ou le Grec Alexis Tsipras, présent "à titre d'observateur", ont été reçus sur le perron du palais présidentiel.
Le chef de l'Etat français était entouré du Premier ministre Manuel Valls, du chef de la diplomatie Jean-Marc Ayrault et du secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Harlem Désir.
Les dirigeants européens devaient plancher sur un "nouveau modèle de croissance" en Europe ou la "lutte contre les populismes et les extrémismes", avec pour objectif aussi d'"éviter que le débat lancé par les Britanniques pour eux-mêmes (sur leur éventuel sortie de l'UE) ne devienne un débat général", selon l'entourage du président.
"L?Europe a passé beaucoup de temps sur des sujets d?actualité -la Grèce, les migrants, les réfugiés-, mais le moment est venu de remettre à l'ordre du jour d'autres sujets pour que les Européens retrouvent des perspectives, un agenda de croissance", avait souligné l'entourage de François Hollande, à la veille de cette rencontre.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, issu de la gauche radicale, a toutefois fait clairement entendre sa différence, critiquant vertement vendredi à Paris le projet de réforme du droit du travail du gouvernement français.
"A chaque fois qu'on a instauré ce genre de politique de flexibilité, les résultats ont été catastrophiques", a-t-il commenté.
Parmi les dirigeants présents samedi à l'Elysée, figurent également le Portugais Antonio Costa, le Maltais Joseph Muscat, le Luxembourgeois Jean Asselborn, le Néerlandais Diederik Samson, ainsi que la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici ou le président du Parlement européen Martin Schulz.
A l'issue de la rencontre, François Hollande doit s'exprimer publiquement vers 13H45. Mais d'autres dirigeants pourraient prendre la parole, parmi lesquels Matteo Renzi ou Alexis Tsipras.
François Hollande avait réuni à plusieurs reprises les dirigeants sociaux-démocrates européens dans un format similaire à l'Elysée en 2014 pour préparer des sommets européens, avant que cette initiative ne retombe.
Elle est ainsi relancée avant un nouveau sommet européen, qui se réunira les 17 et 18 mars à Bruxelles pour tenter de trouver un accord avec la Turquie sur le contrôle des flux migratoires.
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