"L?Europe a passé beaucoup de temps sur des sujets d?actualité -la Grèce, les migrants, les réfugiés - mais le moment est venu de remettre à l'ordre du jour d'autres sujets pour que les Européens retrouvent des perspectives, un agenda de croissance", explique-t-on de même source.
La situation est "préoccupante", fait-on valoir, qu'il s'agisse de la croissance "trop faible", du chômage ou du manque de confiance, sur fond de "menaces sécuritaires, d'inquiétudes sur la question des migrants et des réfugiés et de populismes qui montent".
Sont attendus l'Italien Matteo Renzi, l'Autrichien Werner Faymann, le Portugais Antonio Costa, le Maltais Joseph Muscat, l'Allemand Sigmar Gabriel, le Luxembourgeois Jean Asselborn, le Néerlandais Diederik Samson ainsi qu'"à titre d?observateur" le Grec Alexis Tsipras.
Mais d'autres dirigeants européens se joindront à cette rencontre, parmi lesquels la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini (proche de Renzi), le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici ou le président du Parlement européen Martin Schulz.
François Hollande avait réuni à plusieurs reprises les dirigeants sociaux-démocrates européens dans un format similaire à l'Elysée en 2014 pour préparer des sommets européens, avant que cette initiative ne tombe en désuétude.
Elle est ainsi relancée avant un nouveau sommet européen les 17 et 18 mars à Bruxelles pour tenter de trouver un accord avec la Turquie sur le contrôle des flux migratoires.
Samedi, les dirigeant européens, toujours selon l'entourage de François Hollande, plancheront sur un "nouveau modèle de croissance" en Europe, l'"accompagnement" des réformes conduites par les Etats membres, l'"accélération de la mise en oeuvre des investissements" mais aussi l'agenda de la deuxième partie du mandat de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne.
Le second sujet, poursuit-on, sera la "relance de l?Europe" sur fond de crise des migrants avec la "lutte contre les populismes et les extrémismes" et l?objectif d'"éviter que le débat lancé par les Britanniques pour eux-mêmes (sur leur éventuel sortie de l'UE) ne devienne un débat général".
"Redéfinir un projet", insiste-t-on, est "vital pour l'Europe et nécessaire dans chaque pays", même s'il s'agira samedi plutôt de "discussions politiques" que d'établir un "plan général".
François Hollande doit s'exprimer publiquement vers 13H45, à l'issue de cette rencontre qui débutera peu après 10H00. Mais d'autres dirigeants pourraient prendre la parole, parmi lesquels Matteo Renzi, Alexis Tsipras ou Sigmar Gabriel.
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