"Les CRS, qui sont immédiatement intervenus, ont procédé à la dispersion des manifestants" qui ont bloqué deux ponts de la ville, a affirmé un représentant de la préfecture à l'AFP, ajoutant qu'"au moins trois interpellations ont eu lieu".
"C'est terminé, il ne reste plus que quelques attroupements sur le côté" des deux ponts concernés, en centre-ville de Calais, a précisé cette source.
"Ils portaient des banderoles, ont enflammé quelques pneus et avaient des fumigènes", a indiqué par ailleurs le directeur de cabinet de la préfète Fabienne Buccio, Etienne Desplanques.
Des photos et une vidéo publiées sur Twitter montrent plusieurs groupes de jeunes assis à même le sol, certains portant des banderoles "No Way" ("On ne passe pas") et "Go Home" ("Rentrez chez vous"), et des CRS encerclant l'un des groupes.
Selon un communiqué de Génération identitaire, les manifestants étaient au nombre de 130 jeunes et ont pris le contrôle de "trois ponts permettant l'accès des migrants à la ville de Calais".
"Agressions contre les forces de l'ordre, contre des automobilistes et des chauffeurs routiers, émeutes en ville, désagrégation totale du tissu social et économique ? voilà ce qu'est devenu le quotidien de la ville martyre, avec une terrible accélération ces dernières semaines", revendique le groupuscule dans son communiqué.
A l'inverse, plusieurs associations ont dénoncé depuis plusieurs semaines une recrudescence des agressions contre migrants.
Vendredi, cinq hommes soupçonnés d'avoir agressé des migrants à Calais en se faisant passer pour des policiers ont ainsi été mis en examen des chefs de "vol avec armes" et "transport d'armes de catégorie D".
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