"Je n'ai aucun intérêt à démissionner" a déclaré en conférence de presse la présidente de gauche qui se débat au milieu d'une crise politique majeure.
Dilma Rousseff a indirectement invité son prédécesseur et mentor, l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), à rejoindre son gouvernement, affirmant que ce serait "un grand honneur" de l'avoir à ses côtés.
L'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, qui connait de graves déboires judiciaires, échapperait à la justice ordinaire s'il acceptait un poste au gouvernement, les ministres ne pouvant comparaître que devant le Tribunal suprême fédéral (STF), la plus haute instance judiciaire.
"Je ne suis nullement résignée", a-t-elle ajouté. "Je crois qu'il est absolument incorrect de la part d'un leader de l'opposition de demander la démission d'un président légitimement élu par le peuple, sans apporter d'éléments prouvant que j'aurais d'une quelconque manière violé la Constitution", a-t-elle déclaré.
La présidente répondait au leader de l'opposition Aecio Neves, qui avait réclamé sa démission dans le courant de la semaine.
"Dans un geste magnanime, généreux pour le pays, la présidente de la République, comprenant qu'elle a perdu les conditions minimales pour gouverner devrait permettre au Brésil, par sa démission, d'entamer une nouvelle étape de son histoire", avait déclaré M. Neves, adversaire malheureux de Mme Rousseff au second tour de l'élection présidentielle de 2014.
L'opposition a convoqué pour dimanche des manifestations dans tous le Brésil pour réclamer le départ de la présidente qui est visée par une procédure parlementaire de destitution.
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